Les Abimés
Compagnie Le bel après minuitLes Abimés retrace le destin de deux frères, « P’tit Lu » et « Ludo », en proie à la violence de leur père.
Avec justesse, l’autrice Catherine Verlaguet raconte l’autorité, la peur, l’amour toxique et l’impuissance de la mère. La metteuse en scène Bénédicte Guichardon évoque l’enchevêtrement des sentiments, l’ambivalence affective, les liens puissants de la fratrie, tout en se plaçant à hauteur d’enfant et en rendant cette complexité accessible.
À travers ce triptyque, les plus innocents comprennent que quelque chose ne va pas à la maison, les plus avertis ne comprennent que trop bien de quoi il s’agit. En évoquant la transmission et les rencontres qui nous réparent, l’autrice ouvre vers des univers inattendus : la découverte de la couture pour P’tit Lu et du piano pour Ludo.
Une écriture de l’intime, franche et engagée, allégée avec malice et humour : un texte porteur d’espoir.
La Trilogie Les Abîmés est une épopée d’1h30 qui se dévore comme une série dont chaque épisode a son début et sa fin. Après avoir découvert les deux premiers volets, vous pourrez prolonger l’aventure et rester en salle pour connaître le destin lumineux des deux frères… A vous de choisir !
Certains spectacles accessibles dès 7, 8, 9 ou 10 ans s’adressent aussi aux adolescents de tout âge car les sujets ou les textes sont aussi pensés pour eux. C’est l’occasion d’embarquer les frères et soeurs plus agé.es !
Après le spectacle on offre un sirop ! L’occasion de rencontrer les artistes du spectacle et de partager un moment convivial ! Ramenez votre gourde ou votre gobelet, ça fera moins de déchets. À vous de jouer !
Accessibilité pour les personnes en situation de handicap
Spectacle naturellement accessible aux:
personnes aveugles ou malvoyantes.
En cas de venue avec une personne à mobilité réduite, merci d’appeler au 04 90 85 59 55.
L'équipe du spectacle
Comédiens – Rôle de P’tit Lu : Julien Despont / Rôle de Faïza : Marion Träger / Rôle de Ludo : Nathan Chouchana / Rôle de Nora : Constance Guiouillier
Régisseur général : Maxime Tavard
Metteuse en scène : Bénédicte Guichardon
Assistant à la mise en scène : Damien Saugeon
Scénographe et créatrice costumes : Aurélie Thomas
Production
Co-production : La Filature – Scène nationale (Mulhouse), Les Tréteaux de France – CDN (Aubervilliers), Côté Cour, Scène conventionnée jeune public de Franche-Comté (Besançon), Théâtre André Malraux (Chevilly-Larue).
Soutiens : la DRAC Île-de-France, la Région Île-de-France et du Département du Val de Marne.
Présentation de la compagnie
Le bel après-minuit propose des spectacles qui parlent à tous et poursuit dans chaque création une recherche esthétique propre, intimement liée au sens et aux émotions.
Bénédicte Guichardon, metteuse en scène, trouve son inspiration dans l’observation des enfants. Elle aime leur spontanéité, leur curiosité, leur capacité à rendre des petites choses importantes. Les enfants abordent le monde avec des « pourquoi » inépuisables et n’ont pas forcément la connaissance et les mots pour y répondre. Cette perception de l’enfance est au cœur de la démarche de la compagnie. Les spectacles jouent sur le ressenti, le non-dit, la multiplicité des interprétations possibles, la force poétique des images.
Tout en s’adressant d’abord au jeune public, les spectacles du Bel après-minuit cherchent à toucher la part d’enfance en chacun de nous. Le désir de rassembler tous les publics s’inscrit dans la genèse de chaque projet. Il est très important que les enfants se sentent concernés par l’histoire et que les adultes s’y reconnaissent aussi. Le choix des sujets va dans ce sens : la peur, l’amitié, le regard des autres, l’envie et la difficulté de grandir…. des sujets forts suscitant immédiatement l’émotion et dont la portée est universelle.
Tous les langages théâtraux sont intéressants à explorer : théâtre d’objets, théâtre d’ombre, théâtre de récit, vidéo, films d’animation… Il n’y a pas un type de langage particulier mais des langages qui se côtoient. Le processus de création est guidé par des intuitions, des sensations C’est lors de la recherche au plateau que les langages les mieux adaptés à l’histoire s’inventent. Ce travail d’élaboration agit comme une sorte de révélateur, la matière et la forme du spectacle se découpant de plus en plus nettement au fur et à mesure des répétitions. La recherche d’images poétiques, de trouvailles visuelles susceptibles de provoquer l’émerveillement est un des fils conducteurs du travail de mise en scène. L’ambition du Bel après-minuit est d’offrir aux spectateurs des moments suspendus, à l’écart du quotidien, et qui pourtant renvoient à des émotions intimes.