Simon la Gadouille
Théâtre du prismeAu retour des vacances de Pâques, l’école compte deux nouveaux élèves : Martin et Simon, qui se lient d’amitié et deviennent vite inséparables. Mais, un jour, Martin se distingue au football et devient le plus populaire de la classe. Simon, lui, ne connaît pas cette popularité.
Il n’a pas d’amis et Martin se range bien vite à l’avis des autres, tournant lui aussi le dos à Simon. Il faut dire que depuis que Simon est tombé dans la gadoue, Martin a un peu honte : Simon la Gadouille, un sobriquet tout trouvé qui lui colle à la peau comme la vase de l’étang. Puis les deux garçons grandissent, s’éloignent et s’oublient… jusqu’à ce qu’un soir, la voiture de Martin s’arrête à un feu et qu’il remarque quelque chose. Alors il se souvient..
Après le spectacle le Totem offre un apéro sirop ! Ramenez votre gourde ou votre gobelet, ça fera moins de déchets. À vous de jouer !
Accessibilité pour les personnes en situation de handicap
Spectacle naturellement accessible :
Aux personnes aveugles ou malvoyantes.
Salle du spectacle accessible aux personnes à mobilité réduite, merci de le préciser lors de votre réservation.
équipe du spectacle
Texte : Rob Evans
Interprète : Gérald Izing
Musicien et interprète : Benjamin Delvalle
Metteur en scène et scénographe : Arnaud Anckaert
Costumière : Alexandra Charles
Création lumière : Yann Hendrickx
Production
Production : Le Grand Bleu Scène Conventionnée d’Intérêt National « Art, Enfance et Jeunesse » – Lille : L’Escapade à Hénin-Beaumont.
Coréalisation : Comédie de Béthune CDN Hauts-de-France – Béthune / Ville de Béthune-Festival Artimini – Béthune.
Production : Compagnie Théâtre du prisme, Arnaud Anckaert et Capucine Lange.
Avec le soutien : de Lille 3000, Festival Prise Directe – Lille.
Remerciements : La rose des vents Scène nationale Lille Métropole – Villeneuve D’Ascq.
La Compagnie Théâtre du prisme est Conventionnée par Le Ministère de la Culture – DRAC Hauts-de-France ; Le Conseil Régional Hauts-de-France.
Soutenue par Le Département du Pas-de-Calais au titre de l’implantation ; Le Département du Nord ; La Ville de Villeneuve d’Ascq.
Présentation de la compagnie
Nous créons la compagnie Théâtre du Prisme en 1998 à Villeneuve d’Ascq.
Nous affirmons dès le début un goût pour les écritures contemporaines, en prise avec le réel, telles que celles de Kroetz, d’Enda Walsh, de Dennis Kelly, de Nick Payne ou encore de Duncan Macmillan. Notre particularité et le coeur de notre travail, c’est le défrichage des textes.
Nous nous voulons structure ouverte et collaborons avec d’autres artistes.
La mise en scène du spectacle de cirque Appris par corps, qui a fait le tour du monde, en est un exemple, ou le compagnonnage metteur en scène avec Marie Filippi, de la Cie l’Ouvrier du Drame.
Il est essentiel pour nous de partager notre travail et notre démarche avec le public, en accompagnant la création par des rencontres et des stages, mais aussi par des formes intimes, dans un rapport direct au spectateur. Nous menons un large travail d’action culturelle et de formation, et rayonnons par ailleurs dans toute la France et à l’étranger, via la diffusion de nos spectacles.
Nous défendons l’idée d’un répertoire de compagnie, et quatre à six de nos spectacles tournent chaque saison.
Le sens et l’ampleur du lien avec le public se revitalise sans cesse au coeur d’une maison de théâtre, de son projet. C’est cet endroit de rencontre que nous questionnons et éprouvons, notamment avec la Comédie de Picardie, Scène Conventionnée d’Amiens à laquelle nous sommes associés.
En 1998, nous montons Un riche trois pauvres, de Louis Calaferte, spectacle qui situe tout de suite l’univers de la compagnie : une écriture acide, un jeu en ouverture avec le public.
En 1999, nous voyageons dans un camion à travers toute l’Europe durant un an, à la rencontre de femmes et d’hommes de théâtre, notamment Armand Gatti. C’est lors de cette année que nous posons les bases de notre identité d’artistes. Au retour de ce voyage, nous montons au Grand Bleu à Lille Un cahier bleu dans la neige, d’après Daniil Harms.
Les thématiques se précisent, celles de la chute et de la responsabilité, et un certain humour politico-absurde. Nous aimons les écritures inédites, et suite au spectacle Pulsion, de Frantz-Xaver Kroetz, c’est Disco Pigs d’Enda Walsh, en 2004, qui confirme l’identité artistique d’Arnaud, à savoir celle d’un metteur en scène qui découvre des auteurs et des autrices, anglophones notamment, pour les créer en France pour la première fois.
En 2006, nous entamons un volet sur la famille avec La Ménagerie, d’après Tennessee Williams, que nous présentons à la Scène nationale la rose des vents, à la ferme du Buisson et au Théâtre National de Strasbourg. Après un détour par Ionesco – Les Chaises et Ha la la -, nous poursuivons ce cycle avec Ma/Ma en 2009, un duo dansé qui met au coeur la question de la filiation.
En 2010, nous sommes associés pour 4 ans au Centre Culturel Daniel Balavoine à Arques, pour mener un travail de territoire.
Nous approfondissons la thématique de la famille en 2011 avec Orphelins, de Dennis Kelly, en première création française, et Soeur de en 2012, de l’autrice néerlandaise Lot Vekemans. C’est l’occasion pour nous d’affirmer un théâtre immédiat, en prise directe avec la réalité.
Prise Directe, c’est le nom que nous donnons au festival de lectures, de spectacles, de concerts et de performances, que nous mettons en place en 2013. Cette structure devient indépendante de la compagnie en 2016, Capucine Lange en prend la direction pour développer le projet.
Nous commandons la traduction du texte Constellations, de Nick Payne, à la dramaturgie singulière -un système de variations quasi musicales-, afin, une nouvelle fois, de faire découvrir au public en première française le texte d’un jeune auteur anglais.
Nous créons en 2014 Comment va le monde ?, conférence-spectacle entre le road movie et le témoignage personnel, qui retrace notre voyage européen à la rencontre de compagnies. En 2015, nous créons un spectacle jeune public, de Robert Alan Evans, Simon la Gadouille.
En 2016, nous découvrons le texte de la jeune autrice anglaise Alice Birch, lauréate du George Divine, jouée au Royal Court de Londres et à la Schaubühne : Revolt. She said. Revolt again. Nous le faisons traduire et le créons en première française à La Comédie de Béthune. Cette pièce mosaïque est un manifeste sur les femmes et les hommes du 21è siècle.
En 2017, nous créons en première française Séisme, de Duncan Macmillan. Le texte, longue conversation d’un couple qui se questionne sur le fait d’avoir un enfant dans le monde d’aujourd’hui, est remarquablement construit, car à travers une succession d’ellipses, nous assistons à toute leur histoire dans un langage stimulant pour l’imagination du spectateur.
Nous créons en 2018 un autre texte de Duncan Macmillan, Toutes les choses géniales. Imprégné de la chaleur et la mélancolie liées aux impressions d’enfance, c’est un texte autant léger que son sujet est grave : le suicide regardé en face et sans complaisance. Le récit de cette traversée singulière nous invite à questionner notre rapport à la vie et à la mort, avec un humour vivifiant.
Nous ouvrons en 2017 un chantier sur Shakespeare, et créons fin février 2019 Mesure pour mesure, comédie noire, où l’on voit une jeune femme se radicaliser, un jeune homme extrême exercer le pouvoir, un duc s’éloigner pour mieux gouverner, le combat d’une femme pour sauver son frère de la mort. C’est le premier texte classique dans notre parcours, qui questionne des thématiques qu’Arnaud met en relief via une approche sensible : comment les personnages réagissent, se comportent, face au pouvoir, à la religion, la justice ? Quels sont leurs enjeux, leurs choix?
Nous entamons en 2020 un nouveau cycle, « Désirs et loyauté », avec la création Si je te mens, tu m’aimes ?, commande d’écriture d’un texte jeune public, à l’auteur anglais Robert Alan Evans.
A l’origine, il y a une histoire dont nous avons été témoin qui est arrivée dans l’école de nos enfants, on pourrait dire un fait divers, qui pourrait se passer dans n’importe quelle école, une dispute entre deux enfants de 9 ans… Cette histoire nous a ébranlés, et nous a rappelés à l’enfance.
En janvier 2021, en pleine crise sanitaire covid 19, dans un paysage culturel en suspens, nous avons lancé une dynamique pour retrouver le « vivant » du spectacle vivant, contraint par des restrictions à répétition, et avons répété 8 semaines, durant les confinements. Nous avons réuni des interprètes autour d’un texte de Sam Holcroft, Rules for living ou Les règles du je(u), une comédie sombre et cynique, délirante et hilarante, un repas de Noël en famille qui tourne au drame pour notre plus grand plaisir.
En Mars 2022, Arnaud découvre le dernier texte de Dennis Kelly, Together, écrit un an auparavant en pleine crise sanitaire, pour un téléfilm au succès retentissant en Angleterre, puis réécrit pour la scène. Nous prenons la décision de le créer dans une très grande réactivité, en lien avec ce que nous vivons ici et maintenant. Nous en commandons la traduction, et le créons à Avignon en juillet 2022 à La Manufacture.
Un couple que tout oppose se retrouve confiné, le seul lien qui les maintient encore ensemble c’est leur enfant. Forcés à cohabiter, ils vont mettre à l’épreuve leur convictions à mesure que la pandémie se propage dans le monde. Fidèle à la tradition des « pièces de cuisine » anglaises, et magnifique raconteur d’histoires, Dennis Kelly dépeint avec humour et cruauté l’histoire d’Elle et Lui. Dans ce face à face plus politique qu’il n’y parait, la recherche de la vérité confronte les personnages à leur histoire.